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Michaël Nicolaï : artiste aux multiples facettes

  • Photo du rédacteur: urbansessions
    urbansessions
  • 10 déc. 2018
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 déc. 2018

Urban Sessions est parti à la rencontre de l’un des pionniers du graffiti Liégeois, Michaël Nicolaï. Des murs de la ville aux galeries d’art, découvrez cet artiste plein de talents.


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« La mort de l’automobile » de Fernand Flausch revisité par Michaël Nicolaï et Zorg Aourir. - © Jean Housen

À peine âgé de 12 ans, Michaël Nicolaï admirait déjà les graffitis faits au pochoir sur les murs de la ville de Liège. Lorsqu’il commence ses études secondaires, il rencontre un graffeur : depuis ce jour, c'est une passion qui l'anime.


Fin des années 80, il se lance dans le graffiti avec une poignée d’artistes. Dès 1991, il est appelé par des maisons de jeunes pour animer des stages parce qu’il fait partie des premiers graffeurs Liégeois. Fin des années 90, ce sont les communes qui font appel à ces artistes peu communs à l’époque.


Les années 2000 ont marqué un tournant majeur dans la carrière de Michaël Nicolaï. En 2002, alors étudiant en communication à l’Université de Liège, il commence à travailler en partenariat avec la ville de Liège pour l’opération Paliss’art qu’il a aidé à fonder. En 2004, il co-fonde l’ASBL Spray Can Arts qui produit, diffuse et promeut les arts urbains. Cette ASBL est une plateforme d’échange et de diffusion du street art partout en Europe.

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L’univers de Michaël Nicolaï est plutôt minimaliste, composé principalement de noir et de blanc avec quelque petites touches de couleur. Un jour, il a voulu se lancer dans un thème qui l’interpellait beaucoup : les paysages industriels. Alors qu’il peignait ce genre d’architecture, il a rencontré un galeriste qui l’a pris sous son aile et lui a permis de participer à des expos.


« Le travail en galerie est intéressant pour un artiste surtout quand un collectionneur lui achète un tableau, ça permet un échange intéressant. Voir ce qu’une autre personne voit dans mon œuvre est très enrichissant, même quand c’est négatif.»

Michaël Nicolaï est aussi peintre muraliste, il réalise des fresques avec cette fois-ci plus de couleur, comme des fresques dans le style pop art.


Parmi les œuvres qui l’ont marqué, il y en a une qu’il a aimé réaliser et qui a été un très gros challenge. C’était une fresque sur l’œuvre de Fernand Flausch pour « La mort de l’automobile » au musée en Plein air du Sart-Tilman. Il a été invité par le musée pour réactualiser l’œuvre. Il s’agit d’une voiture coulée dans un socle en béton. Le socle était souvent tagué et donc le musée lui a demandé de réaliser une fresque dessus. (Voir photo ci-dessus).


« Fernand Flausch était un peintre pop art. Il est en quelque sorte un précurseur du street art. J’ai pu créer ce projet avec le petit-fils du peintre et je suis très content du résultat. »


Envie d’en savoir plus sur Michaël Nicolaï ? Visite sa page Facebook ou le site de son ASBL Spray Can Arts.


Vanessa Rousselle



 
 
 

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